Oumuamua et la question de la vie extraterrestre

[Temps de lecture moyen 10 min]

Une petite pause avant de reparler d’énergie et de nucléaire ! ;-)

Télérama, France-Inter, France2, le New-York Times, Ouest-France, le Washington Post… qu’ont en commun ces grands médias ? Ils ont tous parlé de Oumuamua ces jours-ci !

Oumuamua, de son nom hawaïen(*) signifiant « le messager », est ce petit objet céleste – quelques centaines de mètres de longueur – qui a traversé notre système solaire en 2017.

Trajectoire suivie par Oumuamua en environ 3 ans (passage près de la Terre et du soleil en octobre 2017)

Pourquoi en parler maintenant, alors que ce passage date de trois ans ? Et bien parce que le directeur du département d’astronomie de l’Université de Harvard, Avi Loeb sort un livre à propos d’Oumuamua, dont le titre est « Le premier signe d’une vie intelligente extraterrestre« . Rien que ça ! D’après lui, cet objet céleste serait un objet artificiel conçu par une civilisation extra-terrestre… D’où l’emballement médiatique, car voilà un sujet qui fait fantasmer. Moi le premier : la question de l’existence ou non de la vie ailleurs que sur Terre est passionnante et fascinante.

Cette question est très difficile à trancher car la réponse est la résultante d’une opposition entre deux critères qui se compensent, sans que l’on sache – pour l’instant – lequel l’emporte. Les voici :

Premier critère : le nombre d’endroits dans l’univers susceptibles d’héberger la vie est très, très grand.

Depuis les années 90 les progrès des télescopes et des moyens d’observation ont permis de détecter la présence de planètes autour de plusieurs milliers d’étoiles (près de 5000) proches de nous, au sein de notre galaxie la Voie Lactée. On les appelle des « exoplanètes ». Et nous avons la quasi certitude aujourd’hui que presque toutes les étoiles dans l’univers ont des planètes qui gravitent autour d’elles. Rien que dans la Voie Lactée, il y a entre 100 et 200 milliards d’étoiles, alors si chacune a au moins une planète autour d’elle cela fait un bon paquet de candidates pour héberger la vie.
Sans parler du fait que les planètes ont elles-mêmes des satellites qui potentiellement peuvent aussi héberger des formes de vie. Dans notre système solaire même, nous n’avons pas perdu espoir de détecter des formes de vie sur certains satellites(**) des planètes géantes gazeuses : nous savons que sous la croute glacée de ces satellites, il existe des océans d’eau liquide, avec une activité géothermique sous-jacente source d’énergie. Pourquoi pas des formes de vie élémentaires dans ces océans ?

Deuxième critère : la probabilité d’apparition de la vie sur une planète est très très faible.

Pour que la vie puisse apparaître sur une planète (du moins sous une forme similaire à celle que l’on connaît sur Terre), de nombreuses conditions doivent être remplies :
– la planète doit être rocheuse pour avoir une surface solide (ce n’est pas le cas des planètes gazeuses comme Jupiter ou Saturne par exemple)
– elle doit être à la bonne distance de son étoile pour être à la bonne température afin de pouvoir héberger de l’eau liquide
– elle ne doit pas être trop petite sinon sa gravité est trop faible pour retenir une atmosphère
– son orbite doit être quasi circulaire pour assurer une stabilité suffisante du climat
– elle doit posséder un champ magnétique pour dévier le flot de particules en provenance de l’étoile sinon toute vie à sa surface serait irrémédiablement grillée.
Pour l’instant, aucune des presque 5000 exoplanètes que nous connaissons ne remplit ces conditions. Pas si simple d’avoir des conditions favorables à la vie sur une planète…
Actuellement, la tendance des dernières recherches va même dans le sens de rendre encore plus improbable le développement de la vie sur une planète : mieux on comprend l’enchaînement des circonstances qui a conduit à la vie sur Terre telle que nous la connaissons, et plus on se rend compte que celles-ci sont toutes aussi peu probables les unes que les autres, résultant d’évènements hasardeux. La vie sur Terre semble être le résultat d’une chance énorme (***).

Confrontation des deux critères

La difficulté de la question « Existe-t-il de la vie sur d’autres planètes ailleurs que sur la Terre ? » est là : pour répondre il faut multiplier le nombre de planètes existantes par la probabilité que la vie apparaisse sur une planète. Le résultat est le nombre de planètes hébergeant la vie. Or c’est une multiplication d’un truc très grand, qu’on ne connaît pas très précisément, par un truc très petit, qu’on ne connaît pas précisément non plus. Résultat ? On ne sait pas. Plus que 1 ? Moins que 1 ? Mystère.

Ce sujet interpelle l’humanité depuis des siècles et continue de le faire. Aujourd’hui, des chercheurs nommés « exobiologistes » y consacrent de nombreux travaux. Des moyens d’observation toujours plus puissants sont imaginés pour détecter d’autres exoplanètes et préciser leurs caractéristiques. Des programmes d’écoute des ondes en provenance de l’espace traquent tout ce qui pourrait s’apparenter à un signal artificiel provenant d’une forme de vie intelligente qui aurait découvert, comme nous, le moyen d’émettre des ondes. Des informaticiens tentent de modéliser les conditions d’apparitions de la vie et de simuler son développement. Des chimistes tentent de cerner quelles molécules, par quel enchaînement de réactions chimiques, peuvent constituer les premières briques du vivant. Un intense travail de recherche, mené dans le monde entier.

Des milliards d’étoiles dans la Voie Lactée…
(Nébuleuse d’Eta Carinae, dans la constellation de la Carène. Visible seulement depuis l’hémisphère sud)

Revenons-en au livre d’Avi Loeb : d’après celui-ci, il existe un « tabou » sur cette question de la vie extraterrestre, qu’il convient de briser, ce qu’il fait, lui, en publiant ce livre. L’existence de ce tabou serait la cause d’une stigmatisation dont il ferait l’objet du fait de la thèse soutenue dans le livre… En fait pas du tout : tous les travaux en cours listés si dessus sont tout à fait connus et reconnus, ils sont menés par des chercheurs tout à fait sérieux et respectables, qui ne font l’objet d’aucune restriction et communiquent librement sur leur travaux. Aucun tabou là-dedans, personne n’est stigmatisé à cause de ses travaux et/ou ses résultats dans ce domaine. D’ailleurs lui-même n’est-il pas, de fait, en train de s’exprimer largement et librement ?
Par contre il est vrai que les chercheurs dans ce domaine sont extrêmement prudents. Mais ils ont raison : il y a eu tellement, par le passé, de fausses annonces, de faux espoirs d’avoir découvert une trace de vie quelque part qu’ils se gardent bien de tout emballement et prennent soin de bétonner tous leurs travaux et d’éliminer toutes les hypothèses avant d’annoncer quoi que ce soit publiquement.

Vous avez sûrement deviné où je voulais en venir : la communauté scientifique est très sceptique vis à vis de la thèse de Avi Loeb. Celle-ci, d’ailleurs, n’est pas le résultat d’un travail de recherche avec publication dans une revue scientifique, non, c’est juste un livre, à destination du grand public, dans lequel il expose son idée.

Quelle est-elle, son idée ?
Il se trouve que Oumuamua a une trajectoire bizarre que l’on ne sait pas expliquer, en tout cas pas à l’aide des lois de la gravitation qui régissent le déplacement des objets dans l’espace. L’explication pourrait être un phénomène de réaction dû au dégazage de sa surface (comme le font les comètes), mais cela supposerait que l’astéroïde soit constitué d’une glace particulière dont la nature est incertaine. Pour l’instant on ne sait pas expliquer cette trajectoire.

Par ailleurs la forme de cette objet est inédite : il a semble-t-il une forme très allongée et aplatie, comme une sorte de pancake, assez éloignée des formes habituellement rencontrées. On sait de plus qu’il provient de l’extérieur du système solaire ; c’est d’ailleurs la première fois qu’on détecte un objet avec cette caractéristique.

Forme la plus vraisemblable de Oumuamua (vue d’artiste)

Selon Avi Loeb la seule manière d’expliquer ces caractéristiques serait qu’il s’agisse d’une sorte de « voile solaire », construite artificiellement, qui avancerait poussée par des rayons lumineux et qui proviendrait d’un autre système solaire. Il serait donc une preuve de vie extra-terrestre !

Sauf que… et bien ce n’est pas comme ça que ça marche ! On ne peut pas, sous prétexte qu’on ne sait pas encore expliquer quelque chose, affirmer  » la seule explication est que  » et débiter une théorie qui ne repose sur rien de sérieux. Aucune observation, aucune donnée. Aucun processus rigoureux d’élimination de toutes les autres hypothèses possibles. Juste une trajectoire bizarre, inexpliquée pour l’instant.
Alors si, on peut le faire, d’ailleurs il le fait et il a publié effectivement son bouquin. Mais cela n’a rien à voir avec un travail scientifique, une hypothèse sérieuse à laquelle on peut accorder du crédit. La réalité des choses c’est : pour l’instant on ne sait pas.
Au passage, j’ajoute que Avi Loeb est membre d’un projet de construction d’une… voile solaire, porté depuis 2016 par un milliardaire russe, Yuri Milner (lire ici) ! Il a tous les droits d’écrire un bouquin et d’y raconter ce qu’il veut, bien sûr, et y faire indirectement – ou directement – la promotion de l’idée de voile solaire, mais ce n’est qu’une opinion, ce n’est pas de la science.

Méfions-nous de ces coups médiatiques : un scientifique qui dit « on ne sait pas » c’est ennuyeux, aucun intérêt pour les médias ; par contre un scientifique « stigmatisé pour ses travaux », qui a une théorie extraordinaire, qui est peut-être comme un Galilée moderne, rejeté par la majorité mais seul contre tous à avoir raison, là c’est beaucoup plus intéressant pour les médias.
[Bon OK fustiger « les médias » en général sur ce point est simpliste et caricatural. Ceci étant, mon point de vue est que cet attrait pour les idées simples, frappantes et extra-ordinaires au détriment de la nuance, de l’incertitude, de la complexité, du temps long de l’explication et de la réflexion est une tendance lourde dans l’espace médiatique et, de manière encore plus forte, dans celui des réseaux sociaux. Et nous-mêmes devrions balayer devant notre porte car notre cerveau n’est pas innocent : les idées simples et fortes c’est ce qu’il aime car cela demande moins d’efforts et moins d’énergie à comprendre et à intégrer !]

C’est ainsi : sur certains sujets, la science n’a pas de réponse. Pas encore. Mais les scientifiques cherchent. Ils trouveront peut-être. Ou pas ! Quoiqu’il arrive, Oumuamua est parti et ne reviendra pas : plus possible de l’étudier…

Ceci étant dit, maintenant qu’on est au clair sur le fait que la science n’a pour l’instant pas de réponse sur l’existence de vie extraterrestre, et que le passage parmi nous de Oumuamua n’est probablement pas de nature à changer cela, il n’est tout de même pas interdit de rêver et d’avoir une petite opinion personnelle sur la question.
Il y a plusieurs centaines de milliards de galaxies dans l’univers observable, peut être même 2000 milliards, chacune contenant des dizaines de milliards d’étoiles (disons 100 milliards, comme pour la voie lactée). Cela fait au bas mot, en tout, plus de 10000 milliards de milliards d’étoiles dans l’univers. Ma conviction est qu’il serait incroyable que dans le lot il n’y ait pas d’autres formes de vie, éventuellement intelligente, qui se soit développées quelque part…

Qu’en pensez vous ??

(*) Oumuamua a été repéré le 19 octobre 2017 par le télescope Pan-STARRS 1 installé sur l’Observatoire du Haleakalā, à Hawaï.
[retour]

(**) Il y a trois satellites de planète géante gazeuse, dans le système solaire, pouvant peut-être héberger une forme de vie élémentaire (lire ici) dans de l’eau liquide présente sous d’épaisses couches de glace :
– Europe, satellite de Jupiter
– Titan et Encelade, satellites de Saturne

Plusieurs sondes doivent partir étudier ces satellites dans les années à venir, une européenne (départ en 2022) et deux américaines (départs en 2024 puis 2027).
[retour]

(***) Voici quelques facteurs ayant permis le développement de la vie sur Terre et tenant pour beaucoup à la chance :
– existence de la lune qui exerce une influence stabilisatrice sur la rotation de la terre, ce permet la stabilité du climat. La Lune est le résultat d’une collision de la Terre avec un autre astre impacteur de la taille de Mars, résultant du hasard, peu de temps après la formation de la Terre.
– absence d’impact majeur d’astéroïde (hormis il y a 66 millions d’années l’astéroïde de Chicxulub vraisemblablement à l’origine de l’extinction des dinosaures, mais il n’était pas si gros que ça : quelques dizaines de km)

– système de régulation du climat permettant de compenser les variations de luminosité du soleil (grâce au rôle du CO2 et de l’effet de serre qu’il créée dans l’atmosphère, agissant comme un gigantesque thermostat géophysique)
– contenu radioactif des roches constituantes de la Terre primitive (et oui il est possible que la vie ait été rendue possible grâce – entre autres – à la présence d’éléments radioactifs naturels dans les roches formant la Terre ! ;-) )

Conseil de lecture : le dernier numéro de La Recherche (nouvelle formule trimestrielle) consacre un dossier à l’origine du vivant et détaille ces différentes informations et bien d’autres. Un numéro absolument passionnant.

[retour]

9 réponses
  1. Jean Pierre Gallot
    Jean Pierre Gallot dit :

    Ah, sujet vieux comme le monde. Sommes nous les seuls dans l’univers?
    Pour gérer il faut comprendre et pour comprendre, il faut mesurer. Et bien, nous ne sommes pas prêt de comprendre, faute de mesure…
    Néanmoins, les pessimistes diront, pas possible et les optimistes diront pourquoi pas.

    Dans tous les cas, la recherche des exoplanètes est aujourd’hui le fer de lance de l’astronomie mondiale. Tous les scientifiques veulent connaitre la taille et la composition chimique des 4395 exoplanètes officiellement recensées au 01 janvier 2021.

    Et nos scientifiques Français ne sont pas en reste. Le 02 juillet 2020, ils ont découvert 2 planètes en « résonance » WASP b de la taille de Jupiter et WASP c, deux fois plus petite.
    Cette découverte s’est faite grâce au spectroscope à haute résolution Sophie, installé à l’Observatoire de Haute-Provence.

    Ayant eu la possibilité de visiter cet Observatoire, je vous encourage fortement à y aller cet été. Observer le ciel, de nuit, avec des scientifiques compétents à vos côtés, a changé ma vision de l’univers.
    Avant, il était en 2D, comme les livres. Depuis, il est en 3D.

    Visite sur rendez-vous, mais fantastique.
    Jean Pierre

    Répondre
    • Philippe
      Philippe dit :

      Merci Jean-Pierre, très intéressant ces planètes en résonance que je ne connaissais pas.
      Cela illustre le fait que les planètes qui tournent autour d’une étoile ne le font pas de manière indépendante, tranquilles dans leur coin. Elles se perturbent les unes les autres. C’est aussi le cas dans notre système solaire même si c’est beaucoup moins fort que dans les cas de résonance. »Chez nous » ce sont les géantes Jupiter et Saturne qui règnent en maître sur le système solaire et qui perturbent les autres, dont la Terre (cause du cycle des glaciations tous les 100 000 ans).
      Et merci du tuyau pour l’Observatoire de Haute-Provence, je le note dans un coin de ma tête ;-)

      Répondre
  2. Manue
    Manue dit :

    Je suis d’accord avec toi, Philippe : nous serions prétentieux de croire que nous sommes les seuls êtres vivants de l’univers. Mais ce qui est difficile, et rigolo à la fois, c’est d’imaginer ces autres formes de vie car nous n’avons que notre conscience d’être humain, et l’imagination qui en découle, pour observer et mesurer. C’est imaginer l’inimaginable, le travail même des chercheurs mais aussi des écrivains et autres artistes. Scientifique ou artiste, faites nous rêver, on adore ça !
    Euh, tite question docteur : ça vient d’où ces noms de « oumuamua » et « chicxulub » ?

    Répondre
    • Philippe
      Philippe dit :

      Effectivement penser d’autres formes de vie est loin d’être évident, vu qu’on ne connaît que la nôtre, fondée sur la chimie du carbone… Il en existe peut-être d’autres qui n’ont rien à voir ? Ou pas ???

      Alors sinon Oumuamua a d’abord eu le doux nom de « C/2017 U1 » vu que l’on pensait que c’était une comète (C comme Comète…). Puis on l’a classé dans les astéroïdes avec le nom « A/2017 U1 » (A comme… enfin tu as compris !) puis définitivement dans les objets interstellaires avec le nom « 1I ». Pas des noms qui font rêver… on est plus dans la classification scientifique pure et dure.
      Mais les scientifiques ont pour habitude de donner des noms un peu plus sympas aux objets les plus marquants, quelle qu’en soit la raison, et du coup l’équipe hawaïenne du télescope PAN-STARRS1 découvreuse de Oumuamua, premier objet interstellaire, lui a donné son nom signifiant en gros (mais je ne suis pas bilingue en hawaïen) « le messager arrivé de loin et en premier ».
      Quant à Chicxulub, c’est le nom du lieu, à l’extrémité de la péninsule du Yucatan, où a été découvert la trace de l’impact de l’astéroïde tombé il y a 66 millions d’années.

      Répondre
  3. JM-Tapir
    JM-Tapir dit :

    Nous sommes tous des voyageurs de l’espace. Notre vaisseau s’appelle « Terre » et nous faisons preuve de négligence quant à son entretien. Si un jour les ET passent dans le coin il y a de fortes possibilités qu’ils ne trouvent qu’un vieux caillou cramé couvert d’artefacts étranges.

    Répondre
    • Philippe
      Philippe dit :

      Oui mais d’ici là l’Humanité aura migré sur une autre planète quelque part dans la galaxie, non ???
      … ah… on me murmure dans l’oreillette que non, en fait c’est de la science-fiction, en vrai c’est impossible pour de basses raisons énergétiques…
      Bon ben du coup c’est peut être pas idiot de penser à s’occuper un peu de notre vaisseau pour le préserver…

      Répondre
  4. Didier H
    Didier H dit :

    Bonjour Philippe.
    2 sujets non abordées dans l’article qui mériteraient, je pense une précision :
    a) Si Oumuamua a été « lancé » volontairement, ne pourrions nous pas calculer le système solaire de départ et la date d’envoie ? La date d’envoie serait à mettre au regard de la vie sur la terre à la date de départ.
    b) sur la question de la vie extra terrestre, il serait aussi aussi intéressant de rappeler (en sus des milliards de systèmes solaires et d’exoplanètes possibles) l’échelle de temps sur la base Big bang. Une exoplanète ayant développée la vie aux « 1ers » jours de l’univers, cette « vie » aurait potentiellement notre technologie + 6 milliards d’années d’évolution supplémentaires…. Un écart technologique qui permettrait largement pour nous, humains, de les considérer comme des dieux :D

    Répondre
    • Philippe
      Philippe dit :

      Bonjour Didier,
      a) Sur le système de départ, pas de certitude. A partir des données du satellite Gaïa, il semble que 4 étoiles possibles dans notre galaxie ont été identifiées : lire ici.
      La date de départ serait il y a environ 400 millions d’années (lire ici).
      b) La question de l’existence de formes de vies qui pourraient avoir des millions ou milliards d’années d’avance technologique sur nous est passionnante et fascinante ! A ce sujet, il y a le « paradoxe de Fermi » qui est intéressant à méditer : peut-être que les formes de vies hyper développées ayant colonisé la galaxie voire l’Univers, que nous pourrions considérer comme des dieux, n’existent pas pour de basses considérations d’insuffisance des ressources nécessaires ? Bon ça ne fait pas rêver, OK… :-)

      Répondre

Trackbacks (rétroliens) & Pingbacks

  1. […] vous me donnent des idées auxquelles je n’avais pas forcément pensé : par exemple l’article sur Oumuamua, en lien avec une actualité, que j’ai rédigé toutes affaires cessantes en laissant en plan […]

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Répondre à Pourquoi les icebergs se retournent-ils ? – Le graphique de Philippe Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *